Atelier de cuisine à Bangui avec visite du marché

Aujourd’hui, tout tourne autour de la bouffe ! Dans la matinée, vous rencontrerez notre chef et irez au marché pour acheter vos ingrédients. Ensuite, vous irez chez votre nouveau professeur et vous vous adonnerez à la cuisine locale, après quoi vous prendrez votre repas avec votre hôte.

Comprend :
– Activité conforme à la description
– Ingrédients pour votre atelier de cuisine

Un peu plus d’informations sur la cuisine centrafricaine :

Le manioc reste l’aliment de base, consommé sous forme de boule de farine (gozo) ou de boudin cuit à la vapeur en grandes feuilles (chikwangue), souvent accompagné de feuilles de manioc cuites comme des épinards (gounja). Mais d’autres tubercules comme les patates douces, les taros, les ignames, de nombreuses variétés de légumes secs (haricots rouges ou blancs, petits pois jaunes ou verts, pois chiches) ou encore de délicieuses bananes plantains permettent de varier les menus.

La viande de bœuf (nyama) est également un incontournable : les animaux, élevés par les itinérants Peulh-Mbororo, ne mangent que des herbes saines et parcourent quelques kilomètres par jour. Le résultat est une viande exceptionnellement tendre et savoureuse. La chèvre et le poulet grillés sont également très appréciés. Enfin, le pays compte de nombreuses rivières poissonneuses bien sûr. Parmi les poissons à la chair souvent dense et savoureuse, le plus célèbre et le plus recherché est le capitaine, cuisiné de multiples façons, fumé, ou grillé. Le poisson-chat est également populaire.

Les Centrafricains sont également de grands amateurs de viande de brousse, également appelée « viande fumée ». Certes, il s’agit d’un braconnage dangereux pour l’équilibre de l’écosystème, mais la situation économique oblige de nombreux habitants à recourir à la chasse comme moyen de subsistance, générant également des profits rapides. De nombreux restaurants incluent le python (appelé à tort boa) ou d’autres serpents, crocodiles (à chair blanche et tendre), singes (à vous de choisir) dans leur menu.

La forêt est une ressource inépuisable de produits surprenants, mais parfois délicieux. La saison des pluies est l’occasion de consommer, avec prudence, de nombreux champignons, en accompagnement de plats en sauce ou simplement grillés au feu de bois, ou panés à la chapelure. On vous conseille particulièrement les champignons des termitières, à la chair ferme et blanche, servis à l’apéritif dans les restaurants de Bangui. Les fameuses chenilles, très appréciées des locaux, sont souvent cuisinées avec du kôkô, des feuilles sauvages effilées aussi appréciées que le manioc par les Centrafricains, accompagnées d’une sauce à la pâte d’arachide.

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